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Durant mon internat à la Clinique universitaire de chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), j’ai participé à une mission humanitaire chiropratique avec quelques collègues. Comme le contexte de l’internat ne nous permettait pas de partir très longtemps (nos patients québécois avaient aussi besoin de nous!), la durée de notre périple était de deux semaines. Ces deux semaines ont été les plus intenses et les plus riches en découvertes et en émotions de ma vie.

Récit d’une mission humanitaire chiropratique en Bolivie

La Bolivie est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud et les indicateurs de santé y sont parmi les plus bas en Amérique. La mauvaise santé des Boliviens est étroitement liée aux infrastructures inadéquates ou inexistantes. Plus de 22 % des Boliviens n’ont pas accès à de l’eau potable et 73 % n’ont pas accès à des services sanitaires de base améliorés. Chaque année, plusieurs missions de ce type sont organisées afin que des internes en chiropratique et des chiropraticiens, en provenance des États-Unis et du Canada, mettent à profit leurs compétences pour venir en aide à la population bolivienne.

Durant ces deux semaines intensives, on trouvait au menu des milliers d’évaluations, de diagnostics de toutes sortes, de traitements et de collaborations interprofessionnelles lorsque possible et nécessaire. La diversité des patients était étonnante : des nouveau-nés, des enfants, des militaires, des travailleurs manuels, des personnes âgées, etc. Les troubles et maladies, souvent chroniques, étaient divers : lombalgies, migraines, troubles articulaires de toutes sortes, pertes de fonction nerveuse, etc.

Puisque seulement une faible proportion de la population bolivienne a accès à des soins de santé, nos soins et conseils étaient grandement appréciés. L’impact d’un seul ou de quelques traitements chiropratiques sur leur état de santé était impressionnant. Chez tous les patients, nous sentions la reconnaissance dans leurs mots, leurs gestes et leur attitude.

C’est donc le cerveau en compote, le corps endolori, mais le cœur rempli d’amour que mes collègues et moi sommes retournés au Québec. Les mots me manquent pour définir cette expérience humanitaire, mais une chose est certaine, j’y retournerai.

Dre Emmanuelle, votre chiropraticienne à Mirabel

Références

OMS

Affaires mondiales Canada: Bolivie

 

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Showing 1 comments
  • Mireille Provost
    Répondre

    Très inspirant. Merci pour ce partage bien senti.
    C’est ma fille Geneviève Naud qui m’a transféré vos coordonnées et j’en suis bien contente.
    Mireille Provost

Commentaires


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